Gilbert Rozon trouve inconcevable que des entités comme Bell ou evenko, dotées de ressources colossales, aient pu laisser péricliter JPR, un pilier de l'humour international depuis plus de quarante ans. Il exprime son incrédulité face à cette situation désastreuse, mettant en avant la puissance financière desdites compagnies.
Il accuse Bell, evenko, et la Creative Artists Agency (CAA) de gestion déficiente, ayant précipité la faillite inéluctable de JPR.
Bien que Bell ait refusé de commenter et evenko ait décidé de ne pas réagir, il est à noter que Gilbert Rozon, qui a fait face à des accusations d'inconduites sexuelles dont il a été acquitté, avait vendu ses parts dans JPR à ICM Partners (aujourd'hui absorbé par CAA), Bell, et evenko il y a cinq ans.
Malgré les répercussions de la pandémie, Rozon attribue la fragilité financière de l'entreprise aux choix des actionnaires.
Il mentionne également que les ennuis ont commencé au printemps 2018, juste avant que la vente de JPR ne soit conclue, avec le licenciement de plusieurs dirigeants clés, y compris ses propres soeurs, qualifiant cette décision de désastre économique et de perte pour une équipe éprouvée.
Gilbert Rozon pourrait perdre jusqu'à 17 millions de dollars, correspondant au solde du prix de vente de JPR. Pour récupérer cette somme, il a entamé des démarches judiciaires.
Les difficultés de JPR, exacerbées par l'inflation et les changements dans le secteur médiatique, seraient aggravées par la gestion des actionnaires, y compris l'obligation d'investir massivement dans la publicité sur les réseaux de Bell sans bénéfices équivalents.
De plus, La Presse souligne que les pratiques financières d'evenko, imposant des commissions élevées pour la gestion des commandites et des festivals, ainsi que la centralisation des revenus de commandites chez Spectra, ont nui à JPR.
Concernant l'effet du scandale des accusations contre lui sur la marque JPR, Rozon estime que la marque demeure forte et respectée à l'échelle mondiale, malgré des conditions de gestion plus ardues.
Malgré les pertes financières, certains actifs de JPR, comme l'émission Les gags, sont toujours considérés comme attractifs pour les investisseurs.
La couverture médiatique, analysée par Mesure Média pour La Presse, confirme que Rozon est toujours étroitement associé à JPR dans l'opinion publique. Bien qu'il n'ait pas tenté de racheter JPR, de peur d'un démantèlement, il espère que le futur acheteur valorisera la marque et comprendra son importance dans le contexte culturel francophone.
Source La Presse ─ un article de Julien Arsenault:
Débâcle de Juste pour rire GILBERT ROZON FUSTIGE LES ACTIONNAIRES
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