La famille Bettez, qui a engagé une poursuite civile il y a plus de quatre ans contre la SQ, certains policiers impliqués dans l'enquête et le procureur général du Québec, réclame une indemnité de 10 millions de dollars, les accusant d'avoir injustement stigmatisé Jonathan Bettez en le décrivant comme pédophile et meurtrier.
Me Jessy Héroux, l'avocat de Bettez, a soumis un document attestant que les portraits-robots et les descriptions des témoins ne correspondent pas à son client, avec certains témoins oculaires l'ayant exclu lors d'une séance d'identification.
Des interrogatoires ont eu lieu avec différentes parties, notamment la famille Bettez et des policiers, et le témoignage de l'ex-directeur général de la SQ, Martin Prud'homme, est attendu.
Les avocats du procureur général du Québec cherchent à tenir certaines audiences à huis clos, sans la présence de Jonathan Bettez ni des médias, dans le but de préserver la confidentialité des détails de l'enquête toujours active.
Ils aspirent à protéger des informations délicates telles que les scènes de crime, les suspects, l'enlèvement, la victime et les méthodes d'enquête. Toutefois, l'avocat de Bettez et un consortium de médias contestent cette demande.
Source: Ayoye
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