Ces actes de destruction, qui ont entraîné la brisure de trois vitres du bâtiment, ont été rapidement revendiqués en ligne comme une réponse directe à la diffusion d'un reportage par l'émission Enquête de Radio-Canada.
Ce reportage, intitulé « Trans express » et diffusé le 29 février, examinait les transitions de genre chez les jeunes, mettant en lumière la rapidité avec laquelle le système de santé québécois répond à ces demandes, notamment par la prescription de médicaments bloquant la puberté, de testostérone et la réalisation de mastectomies.
Radio-Canada a dénoncé l'incident de vandalisme tout en évitant de commenter les motivations des responsables.
Des actes de vandalisme revendiqués en ligne https://t.co/wBAMPKTHVI— patwhite70 (@PatWhite70) March 16, 2024
Les autorités ont indiqué qu'aucune arrestation n'avait encore été faite, mais qu'une enquête était en cours, avec l'utilisation des images de vidéosurveillance dans l'espoir d'identifier les coupables.
Le jour suivant les événements, un communiqué anonyme est apparu sur le site « Montréal Contre-information », une plateforme souvent utilisée par des groupes militants pour revendiquer de telles actions.
Selon les rédacteurs de ce communiqué, le reportage contribue à un climat idéologique dangereux, favorisant la légitimation et l'intensification des violences envers les personnes trans, une communauté décrite comme étant de plus en plus ciblée.
Source: Twitter | @PatWhite70
Crédit: La Presse | Vincent Larin
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