Des entreprises comme Via Rail, Jack & Jones, DavidsTea et Decathlon ont adopté cette pratique, selon un reportage du Journal Le Soleil.
Bien qu'elle puisse frustrer certains consommateurs, cette décision est tout à fait légale au Canada. Aucun règlement n'oblige les commerçants à accepter un mode de paiement en particulier.
Cependant, cette tendance soulève des questions d'accessibilité.
Comme l'explique Laurence Marget, directrice générale de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ), plusieurs groupes vulnérables sont affectés: les personnes en situation de pauvreté, d'itinérance, les mineurs ou encore les aînés qui préfèrent manipuler de l'argent physique.
Ces consommateurs n'ont parfois pas accès à des cartes bancaires ou ne se sentent pas à l'aise avec les paiements numériques.
Le Journal Le Soleil souligne également que l'argent comptant présente des avantages concrets, notamment pour gérer son budget.
Certains experts en éducation financière recommandent encore des systèmes d'enveloppes pour contrôler ses dépenses.
De plus, l'utilisation d'espèces réduit les risques de fraude par carte, élimine les frais bancaires et garantit l'accès aux fonds, même en cas de panne informatique.
Malgré ces atouts, le Journal Le Soleil rapporte que l'utilisation du « cash » a chuté depuis la pandémie. En 2023, l'argent comptant ne représentait plus que 11 % des paiements, loin derrière les cartes de crédit et de débit.
Plusieurs commerces ont prolongé les mesures instaurées durant la crise sanitaire, citant la salubrité, la traçabilité des transactions et la réduction des vols comme avantages.
Reste à voir si le Québec envisagera de suivre cette voie pour garantir une meilleure accessibilité.
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