Vidéotron a récemment mis fin à son partenariat avec Hôpitel, citant des manquements contractuels répétés, notamment des arriérés de paiement importants.
Cette rupture marque un tournant, laissant des milliers de patients sans accès à ces services dans de nombreux établissements.
Selon Radio-Canada, ces appareils étaient particulièrement présents dans les hôpitaux montréalais, comme ceux du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), où environ 500 téléviseurs étaient en service.
Dans l'ouest de Montréal, des hôpitaux comme Saint-Mary et Lakeshore ont également perdu cet accès. Les CIUSSS concernés rappellent aux patients que des alternatives existent, comme le prêt de tablettes et l'utilisation de réseaux wi-fi publics.
Ces solutions, bien que pratiques, ne compensent pas toujours l'impact émotionnel et psychologique de la perte de ces services pour certains patients, comme l'a souligné un comité d'usagers interrogé par Radio-Canada.
Sur la Rive-Sud, des établissements tels que l'Hôpital Pierre-Boucher, ont vu les équipes de Hôpitel retirer leur équipement en novembre.
À Québec, le CHU a même devancé cette tendance en n'ayant pas renouvelé son contrat avec le fournisseur depuis octobre, se tournant plutôt vers un accès Internet haute vitesse gratuit pour moderniser l'expérience des patients.
Radio-Canada rapporte qu'Hôpitel fait face à des défis majeurs: poursuites judiciaires, congédiements d'employés et emprunts massifs. Son propriétaire, Gary Schneider, espère redresser la barre, mais les perspectives restent incertaines.
Vidéotron, de son côté, continue de chercher des solutions avec certains établissements pour minimiser les impacts sur les usagers.
Cette rupture pourrait bien accélérer la transition des hôpitaux québécois vers des solutions technologiques modernes, comme le wi-fi gratuit, désormais considéré comme essentiel.
Reste à voir comment cette transformation influencera l'expérience des patients à long terme.