Guy Nantel en a long à dire sur Mona de Grenoble
Lors d'une entrevue avec Sophie Durocher, Guy Nantel s'est exprimé sur un sujet ayant suscité de vives réactions au cours des dernières années: le double standard.
Pour amorcer leur discussion, Sophie a diffusé un extrait du balado « Rince-Crème » des Denis Drolet, dans lequel Mona de Grenoble avait fait un commentaire qui, pour plusieurs, n'était pas passé inaperçu.
Cet extrait faisait référence à une question posée par les Denis Drolet concernant les personnes opposées à la présence des Drag Queens dans des lieux comme les écoles, par exemple.
La réponse de Mona a été marquante, suscitant l'éclat de rire du public présent. Voici ses propos:
Mais, tabarnak de mal de tête, y'a du monde y'on du lousse dans la tête, pis j'pense quand qu'y pogne des dos ânes esti le cerverau cogne!
Pis là, y s'ouvre une page Facebok et donne leur opinions d'osti d'arriéré du criss là! J'lai tuerais à grand coup de hâche esti...Son fâchant! »
Sophie Durocher a ensuite demandé à son invité pourquoi, dans le cas de Mona, ce genre de blague semblait accepté, alors qu'un humoriste qui ferait une blague de ce genre sur les drag queens risquerait de perdre son emploi.
Guy Nantel a alors soulevé la question des doubles standards dans le milieu médiatique québécois. Selon lui, de nombreuses personnes en position d'influence ont des opinions très marquées à gauche, ce qui les pousse à engager des individus partageant les mêmes idées. Cette dynamique, selon Nantel, devient problématique.
Pour illustrer son propos, il a partagé une anecdote personnelle. Sans nommer l'émission concernée, il a raconté qu'un animateur lui avait confié qu'un membre de la régie avait quitté les lieux simplement en raison de sa présence.
Une situation qu'il a qualifiée de troublante. Nantel a demandé à l'animateur si l'employé en question ferait face à des conséquences, jugeant ce comportement non professionnel, une opinion partagée par Sophie Durocher. Cependant, d'après lui, aucune mesure n'a été prise.
Il a ensuite comparé cette situation à un cas hypothétique : si un employé avait quitté un plateau en raison de la présence d'une personne trans, il pense que cette réaction aurait rapidement entraîné un congédiement.
Voici la vidéo où il explique son point de vue:
Vous qu'en pensez-vous?
