Le député fédéral Luc Berthold annonce le pire pour sa santé
Dans les dernières heures, le député de Mégantic-l'Érable-Lotbinière, Luc Berthold, a annoncé une bien triste nouvelle concernant sa santé.
En effet, Luc est atteint du cancer de la prostate, une maladie qu'il a découverte en 2024.
Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook dans une annonce bien sentie et très touchante.
Voici son annonce :
« La santé, ma priorité pour 2025!
Alors que s'amorce la nouvelle année, mes premiers voeux ont été des voeux de santé pour tous. Particulièrement à celles et ceux qui, comme moi, doivent mobiliser leur énergie à combattre le cancer.
Oui, en 2024, j'ai reçu le fameux diagnostique qui fait peur aux hommes de plus de 50 ans. Ma prostate est malade et elle a le cancer. Dans les prochaines semaines, je devrai m'en départir, pour éviter que le mal qui la ronge ne se propage ailleurs dans mes os ou mes organes.
Ayant perdu mon père et ma mère à la suite de cancers de la gorge et des poumons, je vous avoue que les mots de la spécialiste ont réveillé de vieilles douleurs et des mauvais souvenirs dans ma tête.
J'ai tout de suite pensé à ma famille, mon épouse Caro, mes enfants, mes petits-enfants : que va-t-il leur arriver? Quand on entend le mot cancer, ce ne sont pas les mots guérison, pronostic, rémission, opération qui nous viennent en tête en premier.
C'est plutôt, en tout cas pour moi, quand.. combien de temps
Mais devant le médecin, avec mon épouse, je me suis ressaisi rapidement, adoptant l'attitude très masculine, me montrant fort : On fait quoi maintenant? On l'enlève? On l'irradie? Faites vite, il faut que ça parte!
Après tous les examens, une première bonne nouvelle. Le cancer n'est pas sorti de la prostate, donc il est possible de le traiter. Ce sera une opération, à Québec, dès qu'une place sera disponible. L'attente sera de quelques semaines m'a-t-on dit. Certaines prostates ont des cancers plus avancés que dans mon cas et doivent être traitées plus rapidement.
Je comprends, mais
Ma prostate est malade et elle est potentiellement dangereuse pour le reste de mon corps. Et je veux qu'elle parte le plus tôt possible.
C'est pourquoi j'ai choisi de partager cette situation très personnelle avec vous. Je vous rassure, je n'ai pas l'intention de démissionner, et je serai candidat pour la prochaine élection fédérale pour la nouvelle circonscription de Mégantic-l'Érable-Lotbinière.
J'aurai cependant besoin de m'absenter pendant quelques semaines, pour me rétablir de l'opération qui me débarrassera de ma prostate malade. Cela peut survenir à tout moment, le plus tôt sera le mieux, et peut-être même pendant la campagne électorale à venir.
Ma priorité sera quand même ma santé, afin de pouvoir continuer encore longtemps à être auprès de ma famille que j'aime. Et j'ai bien l'intention d'être en santé et aussi énergique pour vous représenter au sein du prochain gouvernement conservateur pour les quatre prochaines années.
Je n'ai pas le cancer. Cette maladie n'est pas à moi. Je ne veux surtout pas m'identifier à ce fléau. Quand vous me rencontrerez dans les prochaines semaines, ne vous sentez pas obligés de me demander, ou aux membres de ma famille, comment se porte ma prostate. Peut-être que je ne penserai à elle à ce moment, et que nous préférerons probablement profiter de votre joyeuse compagnie plutôt que de parler d'elle encore.
Ma prostate a un cancer, et grâce à la médecine, elle va partir et je vais guérir.
Votre député, et sa famille
Luc»
Alors que s'amorce la nouvelle année, mes premiers voeux ont été des voeux de santé pour tous. Particulièrement à celles et ceux qui, comme moi, doivent mobiliser leur énergie à combattre le cancer.
Oui, en 2024, j'ai reçu le fameux diagnostique qui fait peur aux hommes de plus de 50 ans. Ma prostate est malade et elle a le cancer. Dans les prochaines semaines, je devrai m'en départir, pour éviter que le mal qui la ronge ne se propage ailleurs dans mes os ou mes organes.
Ayant perdu mon père et ma mère à la suite de cancers de la gorge et des poumons, je vous avoue que les mots de la spécialiste ont réveillé de vieilles douleurs et des mauvais souvenirs dans ma tête.
J'ai tout de suite pensé à ma famille, mon épouse Caro, mes enfants, mes petits-enfants : que va-t-il leur arriver? Quand on entend le mot cancer, ce ne sont pas les mots guérison, pronostic, rémission, opération qui nous viennent en tête en premier.
C'est plutôt, en tout cas pour moi, quand.. combien de temps
Mais devant le médecin, avec mon épouse, je me suis ressaisi rapidement, adoptant l'attitude très masculine, me montrant fort : On fait quoi maintenant? On l'enlève? On l'irradie? Faites vite, il faut que ça parte!
Après tous les examens, une première bonne nouvelle. Le cancer n'est pas sorti de la prostate, donc il est possible de le traiter. Ce sera une opération, à Québec, dès qu'une place sera disponible. L'attente sera de quelques semaines m'a-t-on dit. Certaines prostates ont des cancers plus avancés que dans mon cas et doivent être traitées plus rapidement.
Je comprends, mais
Ma prostate est malade et elle est potentiellement dangereuse pour le reste de mon corps. Et je veux qu'elle parte le plus tôt possible.
C'est pourquoi j'ai choisi de partager cette situation très personnelle avec vous. Je vous rassure, je n'ai pas l'intention de démissionner, et je serai candidat pour la prochaine élection fédérale pour la nouvelle circonscription de Mégantic-l'Érable-Lotbinière.
J'aurai cependant besoin de m'absenter pendant quelques semaines, pour me rétablir de l'opération qui me débarrassera de ma prostate malade. Cela peut survenir à tout moment, le plus tôt sera le mieux, et peut-être même pendant la campagne électorale à venir.
Ma priorité sera quand même ma santé, afin de pouvoir continuer encore longtemps à être auprès de ma famille que j'aime. Et j'ai bien l'intention d'être en santé et aussi énergique pour vous représenter au sein du prochain gouvernement conservateur pour les quatre prochaines années.
Je n'ai pas le cancer. Cette maladie n'est pas à moi. Je ne veux surtout pas m'identifier à ce fléau. Quand vous me rencontrerez dans les prochaines semaines, ne vous sentez pas obligés de me demander, ou aux membres de ma famille, comment se porte ma prostate. Peut-être que je ne penserai à elle à ce moment, et que nous préférerons probablement profiter de votre joyeuse compagnie plutôt que de parler d'elle encore.
Ma prostate a un cancer, et grâce à la médecine, elle va partir et je vais guérir.
Votre député, et sa famille
Luc»
Voici la publication Facebook.
Très beau message !
Nous souhaitons un prompt rétablissement à Luc !
Source: TVA Nouvelles
Le député fédéral Luc Berthold atteint d'un cancer
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