Armés de gants et de pelles, ils ont travaillé pendant plusieurs heures pour limiter sa propagation.
Originaire du Japon, cette plante, souvent comparée au bambou pour ses tiges creuses, est aujourd'hui considérée comme l'une des 100 espèces les plus envahissantes au monde, comme le rapporte Alexandre Painchaud de Radio-Canada.
Camille Beauchemin, coordinatrice à la Fondation québécoise pour la protection du patrimoine naturel (FQPPN), indique que malgré son aspect attrayant, la croissance incontrôlée de cette plante pose problème.
La renouée affecte la biodiversité locale, confirme Béatrice, une habitante de Lévis.
Radio-Canada rapporte que les racines de cette plante peuvent s'étendre sur plusieurs mètres et libèrent des toxines qui étouffent les autres végétaux, menaçant notamment la gentiane de Victorin, une fleur en danger critique d'extinction.
De plus, cette plante peut atteindre une hauteur de quatre mètres, obstruant ainsi la vue sur le fleuve Saint-Laurent pour de nombreux résidents.
Émilien Bouffard, vice-président d'un groupe citoyen, demande une intervention régulière de la Ville, qui n'a pas toujours répondu aux attentes, permettant ainsi au problème de s'aggraver.
La renouée du Japon, très résistante, peut repousser plusieurs fois après arrachage, nécessitant un effort continu de la part des bénévoles.
La Ville de Lévis a mandaté la FQPPN pour diriger ces efforts, fournissant des experts pour conseiller les résidents. Ils recommandent de couper la plante à la base et d'arracher environ trente centimètres de racines, puis de les jeter dans les poubelles plutôt que dans le compost.
La Ville de Québec fait face à des problèmes similaires, menant des efforts d'arrachage au Domaine de Maizerets et près de la rivière Beauport.
Source: Radio-Canada
Des Lévisiens combattent une plante nuisible et pratiquement invincible
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