Après des années de litige entre Sylvain Castonguay et le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC–CSN), le tribunal a pris cette décision, selon un article du Journal de Québec.
Sylvain Castonguay, connu pour ses compétences et très apprécié de ses collègues, a couvert de nombreuses zones de conflit, y compris des missions périlleuses en Afghanistan et en Égypte. En 2013, il a été affecté à Beyrouth, au Liban, avec sa compagne, la journaliste Marie-Ève Bédard.
Toutefois, lorsque Radio-Canada a fermé le bureau de Beyrouth en 2019, Marie-Ève Bédard a été transférée à Paris, et Sylvain Castonguay a été licencié malgré ses nombreuses années de service depuis 1993.
Ce licenciement a conduit à un long litige entre Radio-Canada et le syndicat, concernant le statut de Sylvain Castonguay en tant qu'employé. Radio-Canada a affirmé qu'il avait accepté de devenir contractuel en prenant le poste à Beyrouth, tandis que le syndicat a soutenu que cela ne devait pas affecter son statut d'employé permanent.
L'arbitre Amal Garzouzi a tranché en faveur de Sylvain Castonguay, critiquant la gestion de la situation par Radio-Canada.
Le jugement stipule que Sylvain Castonguay doit être réintégré à son poste initial ou à un poste équivalent à partir du 1er juillet 2019, avec tous les droits et avantages associés, y compris les intérêts légaux, dans les 15 jours suivant la décision.
D'autres audiences sont prévues pour déterminer le montant des indemnités que Radio-Canada devra verser à Sylvain Castonguay. Ce dernier a repris son travail de caméraman à Montréal le 5 juin dernier.
Le Journal de Québec a tenté de contacter Sylvain Castonguay pour un commentaire, sans succès.
Source: Le Journal de Québec
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