Le problème? Ces montants n'ont jamais été ajustés depuis, et avec l'inflation, ce qui était considéré comme un luxe à l'époque est aujourd'hui bien différent.
Comme le souligne l'article du Journal de Québec, à l'heure actuelle, un véhicule est taxé dès qu'il dépasse 40 000 $. Pour les modèles hybrides rechargeables, électriques ou à hydrogène, le seuil est fixé à 75 000$.
Ensuite, chaque année, au moment de renouveler les plaques, les propriétaires doivent payer 1 % de la valeur excédant ces montants.
Par exemple, une voiture de 60 000 $ coûtera environ 646 $ de plus sur huit ans.
Ce qui dérange, c'est que 40 000 $ en 1998, c'était une somme importante. Aujourd'hui, ce montant ajusté à l'inflation serait plutôt autour de 69 500$.
Avec la hausse des prix des véhicules, beaucoup trouvent injuste que des voitures tout à fait ordinaires soient considérées comme des voitures de luxe.
Pour certains, comme les propriétaires de pick-up, ces frais deviennent encore plus frustrants, car ces véhicules sont souvent une nécessité, pas un choix de luxe, rapporte CroustillantQC.
La SAAQ a mentionné que la taxe est actuellement en révision dans le cadre d'un examen des revenus fiscaux du gouvernement.
Mais rien n'est encore décidé.
Beaucoup espèrent une mise à jour, surtout que, de nos jours, 40 000 $ ne suffisent même pas à s'acheter un véhicule flambant neuf, encore moins un modèle de luxe.
Il reste à voir si cette taxe, qui semble figée dans le passé, sera enfin ajustée pour mieux refléter la réalité économique d'aujourd'hui.
Affaire à suivre!