Par ailleurs, 186 personnes ont reconnu leur implication dans ces fraudes.
Dans l'un des cas récemment mis au jour, Geneviève Laplante, occupant le poste d'adjointe administrative au sein d'un CISSS en Montérégie, fait face à des accusations pour avoir généré de fausses attestations de vaccination en abusant des ressources informatiques à sa disposition.
Introduit en 2021 au Québec, le passeport vaccinal était devenu un outil indispensable pour l'accès à diverses prestations et pour simplifier les déplacements à l'étranger, en éliminant la nécessité de quarantaines.
L'UPAC a identifié que certains membres du personnel soignant et administratif ont participé à l'élaboration de ces attestations illégales. Un exemple marquant est celui de Dylan Fortin, ex-adjointe administrative, qui a été condamnée à une peine de détention dans la communauté de 18 mois ainsi qu'à une amende pour avoir fabriqué de tels documents mensongers.
Une investigation conduite deux ans plus tôt avait révélé l'existence d'un réseau organisé autour d'une personne chargée de la vaccination. Cette dernière, ayant accès aux informations personnelles des patients, collaborait avec des complices qui étaient payés jusqu'à 3000 $ pour chaque passeport vaccinal contrefait produit.
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Source: Radio-Canada | Daniel Boily & Sylvie Fournier
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