Cette mesure concerne les revenus issus de la vente d'actions, de biens locatifs ou de résidences secondaires.
Selon François Gagnon, porte-parole de TurboImpôt au Québec, le taux d'imposition sur ces gains passera de 50 % à 66,7 % pour les montants excédant 250 000 $.
À titre d'exemple, pour la vente d'un chalet à 500 000 $, auparavant, 250 000 $ (50%) de ce montant étaient ajoutés aux revenus imposables du vendeur. Dès mardi, ce montant passera à 291 675 $ (66,7%). Ainsi, un individu gagnant 80 000 $ par an devra payer 10 650 $ supplémentaires en impôts sur ces gains à partir du 25 juin.
Cette hausse de l'imposition ne touchera pas seulement les plus riches, selon François Gagnon.
Il ajoute que les générations Y et X qui hériteront de biens immobiliers seront également concernées. Il suggère de consulter un planificateur financier ou un fiscaliste pour optimiser les stratégies fiscales et minimiser l'impact de cette mesure.
Concernant les petites et moyennes entreprises (PME), environ 307 000 d'entre elles seront affectées par cette augmentation d'imposition.
Toutefois, François Gagnon rappelle aux entrepreneurs qu'ils bénéficient en 2024 d'une exemption de 1 250 000 $ sur les gains en capital lors de la vente de leurs entreprises. Cela leur offre une certaine marge de manoeuvre pour gérer cette transition fiscale sans se précipiter.
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Source: Journal de Québec
Impôt sur les gains en capital: voici ce qu'il faut savoir à l'aube de la hausse
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