Catherine Lussier, du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), souligne que cette crise touche toutes les régions du Québec, rendant la recherche de nouveaux logements difficile pour les locataires face à des hausses parfois difficiles à supporter.
Le TAL a autorisé une hausse de 4 % pour les logements non chauffés, une première en plus de vingt ans.
Le FRAPRU incite les locataires à contester les hausses qu'ils estiment injustifiées, notant que les avis de renouvellement de bail omettent fréquemment de mentionner la possibilité de refuser l'augmentation tout en restant dans le logement.
La CORPIQ, représentant les propriétaires, avait prévu des hausses de plus de 4 % en raison de l'impact des taux d'intérêt sur les coûts d'exploitation. Selon Éric Sanscoucy, président de la CORPIQ, cette influence significative des taux d'intérêt sur les dépenses des propriétaires a été ignorée dans les recommandations du TAL.
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