Les températures, qui ont été supérieures aux normales en début de juillet, devraient rester élevées, surtout au centre du continent.
Au Québec, la chaleur restera au-dessus des moyennes saisonnières dans la majorité des régions, à l'exception du nord du Nunavik où il fera plus frais.
Même si les températures atteignent souvent les 30°C dans le sud du Québec, les vagues de chaleur extrême (33-35°C) seront rares.
Quelques périodes plus fraîches sont prévues, mais elles seront de courte durée. La chaleur estivale pourrait même s'étendre au-delà de la saison.
Selon Météomédia, l'humidité sera un facteur crucial, rendant la chaleur plus inconfortable. La tendance humide observée en début de saison se maintiendra, augmentant les ressentis thermiques et maintenant des températures nocturnes élevées.
Les sols saturés d'eau après les récentes pluies abondantes dans le nord-est du continent contribueront à cette humidité.
À Montréal, où l'on observe généralement 10 jours avec un humidex d'au moins 35 en deuxième partie d'été, on pourrait en voir plus cette année, une tendance valable jusqu'au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Cependant, cette humidité n'augmentera pas nécessairement les précipitations.
Malgré l'instabilité persistante, peu de systèmes météorologiques organisés sont prévus. Le nord-ouest du Québec pourrait même connaître des périodes de sécheresse, selon les experts de Météomédia.
Par contre, les restes de cyclones tropicaux pourraient modifier cette tendance, comme l'a montré le passage de Beryl.
Une saison tropicale active pourrait influencer les précipitations au Québec, nécessitant une surveillance attentive des cyclones se dirigeant vers le continent. Si ces systèmes contournent le Québec, la fin de l'été sera relativement sèche.
Source: Météomédia
Une réalité va jeter une ombre sur le reste de l'été au Québec
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