Cette montée des prix, qui perdure depuis le début de la pandémie en mars 2020, est imputée à divers facteurs, incluant la réduction des troupeaux par les éleveurs, conséquence directe de la hausse des coûts liés à l'élevage.
Un spécialiste en alimentation, Sylvain Charlebois, constate que le nombre de têtes de bétail est désormais équivalent à celui de 1990, réduisant ainsi l'offre sur le marché.
Cette situation a entraîné une hausse des tarifs du boeuf de 11 % par rapport au précédent record de 2014, période où de nombreuses boucheries ont mis la clé sous la porte.
Les inquiétudes se portent désormais sur la persistance de cette hausse et son impact potentiellement plus marqué sur les petites boucheries indépendantes.
Les bouchers, bien conscients des fluctuations tarifaires, s'inquiètent particulièrement de l'ampleur récente de ces hausses.
Carlos Dighlawi, propriétaire d'une boucherie et d'une poissonnerie, témoigne des difficultés à maintenir des tarifs stables pour ses clients malgré la réduction de ses marges bénéficiaires.
Il a subi plusieurs augmentations de tarifs pour le même kilogramme de boeuf haché en un seul mois.
Devant cette augmentation, les consommateurs pourraient opter pour des alternatives moins onéreuses comme la volaille, le porc ou les fruits de mer, modifiant ainsi leurs habitudes alimentaires en réaction à l'augmentation du prix du boeuf.
Source MonFric:
Les steaks et les burgers pourraient subir une augmentation faramineuse dans les prochaines semaines
SONDAGE | ||
Êtes-vous un fan de boeuf? | ||
Oui | 466 | 70.1 % |
Non | 199 | 29.9 % |
Liste des sondages |