Le Québec sous l'assaut des guêpes géantes

Entre 2023 et 2024, les observations ont augmenté de 377 %, avec une extension notable vers le nord jusqu'au Témiscamingue et aux Laurentides.

André-Philippe Drapeau Picard, chercheur à l'Insectarium de Montréal, a noté cette progression au-delà de la région de l'Outaouais, où le frelon était principalement repéré auparavant.

Les données de la plateforme iNaturalist, qui cartographie les observations biologiques, indiquent une augmentation marquée des signalements. Entre mai et juin 2023, seulement 9 spécimens avaient été rapportés, contre 43 pour la même période en 2024, principalement dans la région de l'Outaouais. Cette hausse pourrait être attribuée à la clémence de l'hiver précédent.

Le frelon européen a été introduit au Québec en 2004, dans la région d'Aylmer à Gatineau.

Selon Marjolaine Giroux, entomologiste à l'Insectarium de Montréal, il semble désormais bien établi dans la province.

André-Philippe Drapeau Picard suggère que les variations climatiques pourraient faciliter l'expansion de cette espèce, le climat hivernal québécois devenant moins contraignant sur le plan écologique.

D'origine européenne et asiatique, le frelon européen aurait pu être introduit par le biais de navires marchands.

Comme d'autres guêpes et abeilles, il vit en colonies et montre une forme d'intelligence collective. Sa caractéristique distincte réside dans sa taille : les guêpes locales mesurent entre 7 et 18 mm, tandis que les ouvrières du frelon européen atteignent de 18 à 25 mm et les reines jusqu'à 40 mm.

Son aspect est également remarquable, avec des bandes noires et jaunes sur l'abdomen et une coloration rougeâtre sur la tête, le thorax et les antennes.

Bien qu'il ne constitue pas une menace directe pour les abeilles domestiques, le frelon européen pourrait entrer en compétition avec les espèces locales de guêpes pour les mêmes ressources alimentaires.

Peu agressif, il peut piquer en cas de menace pour sa colonie ou pour se défendre personnellement.

Les piqûres sont douloureuses en raison de la taille de son aiguillon, mais non mortelles sauf en cas d'allergie au venin.

André-Philippe Drapeau Picard souligne l'importance d'éviter les nids de frelons, souvent dissimulés dans les troncs d'arbres morts ou les cavités murales, construits en papier mâché.

Bien que la piqûre soit douloureuse, elle n'est généralement pas mortelle, sauf en cas d'allergie sévère, a-t-il ajouté.

Leur coloration est aussi distinctive, avec des bandes noires et jaunes sur l'abdomen et une teinte rougeâtre sur la tête, le thorax et les antennes.

Bien qu'il ne menace pas directement les abeilles domestiques, le frelon européen pourrait concurrencer les espèces indigènes de guêpes pour les mêmes ressources. Il se nourrit principalement d'insectes et d'araignées et est souvent trouvé dans les boisés.

Rarement agressif, il peut piquer pour se défendre ou protéger sa colonie. Ses piqûres sont douloureuses en raison du diamètre de son aiguillon, mais ne sont pas dangereuses à moins d'allergies au venin.

André-Philippe Drapeau Picard souligne qu'il est essentiel d'éviter les nids de frelon, souvent cachés dans les troncs d'arbres morts ou les cavités murales et faits de papier mâché.

La piqûre, bien que douloureuse, n'est pas mortelle même en cas d'attaques multiples, sauf en cas d'allergie a-t-il ajouté.

Source: TVA Nouvelles
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