Un cri du coeur : Le plaidoyer du co-propriétaire de Mon Lapin

PUBLICATION

Maude Pelletier
30 mars 2024 (8h39)

L'un des co-propriétaires du restaurant Mon Lapin à Montréal, Marc-Olivier Frappier, partage sa frustration concernant les vols fréquents qui surviennent dans son établissement.

Sur Instagram, il se demande pourquoi les clients emportent divers objets, tels que des ustensiles, de la vaisselle, des plantes, voire même des oeuvres d'art comme le tableau de Ben Tardif, un présent reçu lors de l'ouverture de son restaurant.

Marc-Olivier Frappier émet des hypothèses sur les raisons derrière ces actes, se demandant si la consommation d'alcool ou un mécontentement envers l'expérience client peuvent les justifier.

Il termine son message par un appel à mettre un terme à ces comportements, exprimant son exaspération face à cette situation.

Voici un extrait de son post Instagram :

« STOP STEALING **FROM** RESTAURANTS

J'écrit jamais ce genre de post sur les médias sociaux mais je commence à être tanné.

Je me suis toujours demandé pourquoi les gens volent dans les restaurants. Car si je vous l'apprend, et bien oui, tous les restaurateurs que je connais ont leurs p'tites ou leurs grandes histoires de vol durant les heures d'ouverture.

Art accroché au mur minutieusement choisi par les propriétaires, décorations souvent offertes par des clients/amis pour célébrer l'ouverture, ustensiles et vaisselle antiques, plantes, etc. La liste est interminable.

C'est peut être quelqu'un qui s'est un peu trop laissé envoûter par les effets du vin nature et qui a perdu toute inhibition. C'est peut-être quelqu'un qui s'attendait à plus en venant manger au « meilleur restaurant au Canada » et voudrait se faire vengeance. C'est peut-être juste un cleptomane Bizarrement je me suis habitué à ce genre de comportements aussi désagréable qu'invasif.

C'est quand même étrange de s'habituer à se faire voler.

Arrêtez de voler dans les resto, ça gosse. »

D'autres restaurateurs ont réagi à cette situation, révélant qu'ils sont également confrontés à ces comportements de la part de leur clientèle, ce qui semble indiquer que ce phénomène est répandu.

L'un d'eux a même rapporté qu'un client était reparti avec des photos de famille accrochées au mur: