Cette mesure intervient dans le but de venir en aide aux secteurs du commerce de détail et de la restauration, actuellement confrontés à une période d'incertitude économique. Elle profitera à quelque 200 700 employés, parmi lesquels 111 200 sont des femmes.
Jean Boulet, le ministre du Travail, justifie cette augmentation contenue par la nécessité de ne pas imposer une charge trop lourde aux employeurs, ce qui risquerait de provoquer la fermeture de certaines entreprises et de porter préjudice à l'économie.
L'objectif du gouvernement est de garder le salaire minimum à un niveau équivalent à environ 50 % du salaire moyen. Avec cette augmentation, le ratio atteindra 50,8 %. L'ajustement de 3,28 % est considéré comme significatif, surpassant l'inflation attendue de 2,3 % pour l'année fiscale 2024-2025.
Pour contrecarrer les effets de l'inflation, le gouvernement a également déployé plusieurs initiatives, incluant l'émission de chèques exceptionnels, la limitation de certains tarifs réglementés, une réduction d'impôts, ainsi qu'une amélioration du crédit d'impôt destiné aux personnes âgées.
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Source: Radio-Canada
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