Il estime que ce changement s'opérera grâce aux ponts établis entre le projet souverainiste et des enjeux chers à cette génération, notamment la lutte contre les changements climatiques.
Ces réflexions ont été partagées lors de son passage à Tout le monde en parle sur ICI Télé, selon des informations rapportées par Radio-Canada.
Un récent sondage Léger, qui place le PQ en tête des intentions de vote, révèle néanmoins que 58 % des jeunes de 18 à 34 ans rejettent l'idée d'une souveraineté québécoise.
Malgré cela, Paul St-Pierre Plamondon reste optimiste, soulignant une progression des appuis des jeunes envers le Parti québécois et le projet d'indépendance ces dernières années.
Il attribue ce regain d'intérêt à un projet renouvelé et cohérent, particulièrement sur les enjeux environnementaux.
Le chef péquiste a également évoqué la possibilité d'une nouvelle relation avec les peuples autochtones dans un Québec indépendant.
Selon lui, des négociations équitables pourraient enfin être entamées une fois le cadre colonial canadien dépassé. Radio-Canada rapporte qu'il prévoit un référendum sur l'indépendance dès un premier mandat s'il accède au pouvoir.
Malgré les tensions actuelles entre le Parti québécois et Québec solidaire, Paul Saint-Pierre Plamondon n'écarte pas la collaboration avec cette formation politique pour réaliser la souveraineté.
Il estime qu'il est possible de mettre de côté les désaccords pour se concentrer sur l'essentiel, un principe qu'il considère fondamental en démocratie.
Le chef du PQ s'est par ailleurs montré critique à l'égard de ce qu'il qualifie de « wokisme » chez Québec solidaire. Selon des propos rapportés par Radio-Canada, il dénonce des attitudes qui, selon lui, nuisent au dialogue et à la discussion.
Il rejette les comportements qu'il associe à l'intimidation ou à la déformation des débats, tout en soutenant les causes de justice sociale si elles sont portées sans désinformation.