Les faits, rapportés par le Journal de Montréal et relayés par MonFric, concernent Jacques Laplante et sa fille Marie-Lynn André, courtiers pour RE/MAX Royal Jordan J.L.
Crédit photo: Jacques Laplante (gauche) | Marie-Lynn André (droite) | RE/MAX ROYAL (JORDAN) INC. / Capture d'écran
En mars 2015, ils ont reçu le mandat de vendre une propriété à Salaberry-de-Valleyfield, affichée à 399 000 $ avec une commission de 6 %.
Quelques mois plus tard, une promesse d'achat, rédigée par Marie-Lynn André, a été acceptée pour 280 000 $, soit bien moins que le prix demandé.
Cette promesse révélait que l'acheteuse était la mère de Marie-Lynn André et la conjointe de Jacques Laplante.
Un avis de divulgation a été signé pour signaler ce lien, mais la transaction a tout de même été enregistrée, et Jacques Laplante a touché une commission totale de 16 800 $. Sa fille, employée à salaire fixe, n'a rien reçu.
Selon les informations relayées par MonFric, le comité de discipline de l'OACIQ a reproché au courtier un conflit d'intérêts évident et un manque de transparence, ce qui porte atteinte à la profession et au public.
Jacques Laplante a reconnu les faits et plaidé coupable.
Le 4 novembre dernier, il a été condamné à une amende de 6 000 $ et devra suivre une formation sur la gestion des conflits d'intérêts et l'importance de la transparence.
Comme le rapporte le Journal de Montréal, il risque également de voir son droit de pratiquer suspendu s'il ne respecte pas les exigences de l'OACIQ.
Cette affaire, relayée par MonFric, montre à quel point il est essentiel pour les courtiers de respecter leurs obligations et d'éviter tout conflit d'intérêts dans leurs transactions.