L'hiver trop clément inquiète les spécialistes de la faune et de la flore
Un rapport météorologique met en lumière les impacts des températures printanières exceptionnellement élevées de l'hiver 2023-2024, qualifié de record en chaleur, sur la faune et la flore.
L'absence des hivers traditionnels au Québec, avec moins de neige, de rares tempêtes et des températures plus clémentes, est principalement imputée à El Niño.
Bien qu'El Niño commence à s'affaiblir, un retour aux conditions hivernales normales semble improbable.
Ces conditions météorologiques inhabituelles affectent directement les animaux en hibernation et la végétation.
Normalement, ces espèces régulent leurs cycles saisonniers en fonction de la durée d'exposition à la lumière, mais les températures jouent également un rôle crucial pour celles en hibernation, en indiquant le moment propice pour sortir de leur léthargie.
On observe ainsi des réveils précoces chez les ours en Ontario, un retour anticipé des oiseaux migrateurs, une activité accrue des rongeurs, ainsi qu'une présence précoce des abeilles et des moustiques.
Les tiques deviennent également actives dès que le mercure dépasse les 4 degrés, augmentant ainsi le risque de maladie de Lyme.
Ce réveil précoce entraîne des défis alimentaires pour ces espèces, les poussant à chercher de la nourriture dans des endroits inhabituels, ce qui augmente les risques de conflits avec les humains.
Source: Météomédia | Perrine Gruson ─ Rédactrice
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