Arrivée au Québec en 2022 pour se spécialiser en parodontie après avoir terminé ses études au Portugal en 2020, elle a été déconcertée par le retard du début du programme, prévu pour mai, alors qu'elle avait déjà quitté son emploi en France.
Durant son stage, elle affirme ne pas avoir reçu de directives claires ni d'objectifs définis, ce qui a rendu difficile pour elle de mesurer sa progression. En avril 2023, le Dr Reginaldo Gonçalves, responsable du programme, lui aurait annoncé son échec sans lui fournir d'explication détaillée.
Cette nouvelle a été un coup dur pour Athénaïs, annulant toutes ses interventions chirurgicales prévues. De plus, elle a été exclue d'une réunion importante où elle aurait pu discuter de son cas.
Elle estime que l'université et le Dr Gonçalves ont agi de manière injuste et opaque, en violation des règles établies. Malgré ses tentatives pour contester cette décision, son échec a été confirmé en mai.
Plus tard, elle a découvert qu'une évaluation écrite avait été ajoutée à son dossier sans suivre les procédures appropriées. Malgré ses appels infructueux, elle a dû abandonner le programme de parodontie.
Elle a depuis réussi un autre programme, mais réclame maintenant une compensation pour ses pertes de revenus futurs, ses frais de scolarité et de voyage, ainsi que pour le préjudice causé à sa réputation.
L'Université Laval n'a pas commenté l'affaire, qui est actuellement en cours devant les tribunaux. Ni Athénaïs Collard ni ses avocats n'ont accepté de donner une entrevue à Radio-Canada à ce sujet.
Source Radio-Canada:
Échec scolaire : une étudiante réclame 1,2 M$ à l'Université Laval
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