Olivier Primeau écorche le PDG d'Air Canada sur les réseaux sociaux
La déclaration de Michael Rousseau, PDG d'Air Canada, sur son incapacité à parler français a suscité une vive controverse au Québec.
Olivier Primeau n'a pas tardé à réagir.
«Le Québec représente une grande partie de la clientèle et des employés et pouvoir communiquer directement en français renforce les liens, c'est juste une question de respect» -Olivier Primeau
Lors de son allocution, Rousseau a tenté d'utiliser quelques mots en français avant de poursuivre en anglais, expliquant que cette langue restait difficile pour lui malgré des cours en cours.
Pour Primeau, cette situation est inacceptable.
Ce n'est pas la première fois que Primeau défend la langue française, malgré les critiques qu'il a reçues pour ses propres choix commerciaux.
Les noms anglophones de ses entreprises, comme Slice Gang Pizza, ont souvent été pointés du doigt.
Cependant, il insiste que l'exigence linguistique pour un PDG d'une entreprise canadienne va bien au-delà des préférences personnelles : c'est un impératif culturel et légal.
La controverse a également attiré l'attention d'organismes comme le Bloc Québécois et la Société Saint-Jean-Baptiste, qui dénoncent le manque de respect d'Air Canada envers la loi sur les langues officielles.
Le commissaire Raymond Théberge a rappelé qu'Air Canada est l'entreprise la plus souvent visée par des plaintes pour non-respect du bilinguisme.
Pour Primeau et bien d'autres, il ne s'agit pas seulement de mots, mais de valeurs fondamentales : au Canada, les deux langues officielles doivent être reconnues au plus haut niveau.
Êtes-vous d'accord avec lui?
