Selon le Globe and Mail, cet événement s'est déroulé lors d'une fête de Noël à la mi-décembre, juste avant sa nomination à ce poste à la suite du départ de Chrystia Freeland.
Les liens de Dominic LeBlanc avec la famille Irving, qui contrôle un conglomérat industriel, sont désormais remis en question.
La famille Irving est l'une des plus riches du pays, avec une fortune estimée entre 10 et 12 milliards de dollars, et possède des intérêts dans plusieurs secteurs clés, notamment le pétrole et la forêt.
Le ministre a été contraint de défendre son intégrité et d'expliquer cette relation d'amitié avec les Irving, affirmant que celle-ci avait été validée par le commissaire aux conflits d'intérêts dès sa nomination en 2016.
Il a insisté sur le fait que ses liens personnels avec M. Irving sont avant tout amicaux et ne nuisent pas à son travail politique.
Malgré ses explications, le Parti conservateur du Canada (PCC) a exigé une enquête sur les possibles conflits d'intérêts.
Michael Barrett, le porte-parole conservateur en matière d'éthique, a soulevé des préoccupations concernant les discussions que Dominic LeBlanc pourrait avoir sur des sujets sensibles, comme le bois d'oeuvre, un secteur où la famille Irving détient des intérêts majeurs.
Le ministre n'a pas répondu à cette demande d'enquête, exacerbant ainsi les suspicions et les critiques à son égard.
Dominic LeBlanc tente donc de préserver son image et son intégrité, mais la question des liens étroits entre la politique et les grandes fortunes canadiennes risque de continuer à hanter son mandat.